19 cyclistes se sont retrouvés au petit matin devant le local du club pour une sortie longue le long de la Vienne, l’une des deux rivières principales qui traversent notre département du Sud au Nord.
Objectif : parcourir au moins 120 km en groupe et surtout gravir le point culminant de la Vienne.
Certains pensent dès à présent à la coline – que dis-je, au « mont » de Champagné-Saint-Hilaire, qui domine nos environs grâce à un horst (comme à Ligugé), c’est-à-dire une partie de terrain poussée vers le haut par des mouvements de la croûte terrestre. La butte de Fougeré culmine bien à 195m, mais le vrai sommet est un peu plus loin : le Signal de Prun, à Adriers en empruntant la route de Pressac, qui s’élève à la hauteur pharaonique de… 231 m. Soit 36 m de plus. Pas de quoi former des alpinistes mais le sommet abrite tout de même l’Association départementale du réseau des émetteurs français, qui regroupe les radioamateurs du département.
Bien équipés de compotes et pâtes de fruits, les cyclistes sont partis vers Aslonnes afin de s’échauffer dans la côte de Danlot puis Verrière, point de séparation entre ceux qui voulaient faire 150km et ceux qui souhaitaient en faire « seulement » 120.
Pendant qu’un groupe a pris la direction de Morthemer et sont Château, l’autre à coupé direction Mazerolles. Les deux groupes ont ensuite pris les traces de l’Euro Vélo 3 (Scandibérique sur la partie Française) qui relie la Norvège à l’Espagne.
Passé le point culminant, le groupe de 120km est revenu par Saint Secondin et Champagné-Saint-Hilaire tandis que l’autre est passé par Saint-Martin l’Ars et Champagné Saint-Hilaire. Vous l’aurez compris, quelque soit le groupe, tous les cyclistes ont pu comparer l’altitude et la différence d’hypoxie à 36m d’écart des deux monts. Blague à part, deux circuits bien vallonées tout de même comptant plus de 1200m de d+ chacun, pas forcément facile à réaliser dans nos parages.
On soulignera plusieurs faits marquant supplémentaires :
- Les premiers 150 kilomètres réalisés par de nombreux membres du club dont Tom HUGUENOT (12 ans); mais aussi Jedras TOMASZIK et Bérangère DOS SANTOS qui roulaient pour la première fois en vélo de route. Hugo THAUVIN, moins rodé que sa maman Rosa GRIMALDI (qui nous a ravitaillés en eau fraîche au bord de la route), a lui aussi relevé le défi avec succès.
- Une voiture nous suivait sans jamais nous doubler. Malgré nos efforts pour nous mettre en file indienne, séparer le groupe en deux afin de faciliter le dépassement en deux étapes, la conductrice restait derrière… jusqu’à ce que Charles-Elie MONIER aille aux nouvelles. Elle ne voulait ni dépasser ni nous coller : elle cherchait simplement un étang qu’elle ne trouvait pas !
Au final, deux parcours bien vallonnés, et une superbe journée conclue par un pique-nique convivial pour les plus courageux. À refaire très vite !